Entretien avec Non-breaking space, La Tôlerie, octobre 2018.
Sophie Lapalu : Non-breaking space est une association d’associations clermontoises qui s’occupe depuis deux ans de La Tôlerie, espace d’art municipal de Clermont-Ferrand. Chacune des associations est venue avec son savoir-faire et ses ressources ; Artistes en résidence (lieu de résidence), accueille souvent les artistes programmés à la Tôlerie à résider dans leur appartement ; Les Ateliers (ateliers d’artistes) prêtent un espace pour travailler la production quand c’est nécessaire et In Extenso (centre d’art associatif qui porte La Belle Revue) vous ouvre ses pages !
Non-breaking space : Il y a trois ans, la Ville a eu envie de changer de mode de fonctionnement et de gestion de la Tôlerie. Depuis 2003, le lieu était géré par la municipalité ; la programmation se construisait notamment autour de l'invitation de commissaires d'exposition indépendants, choisis sur appel à projet pour penser et organiser deux volets d'expositions par an. Le lieu était aussi utilisé pour le festival Vidéoformes. Pour remettre en question ce fonctionnement, la Ville s'est adressée à une partie de l’écosystème local. Nous avons commencé à réfléchir. D’abord les présidents et directeurs des trois structures, puis ça s’est élargi à l'ensemble des membres. On voulait travailler ensemble depuis longtemps mais sans lieu ou objet commun, ce n'était pas évident... On n’avait pas envie de fusionner en une seule et même entité. L'espace de la Tôlerie nous a permis de penser une organisation, de dessiner un projet. On souhaitait que les trois associations restent autonomes et qu'elles conservent leurs activités ; ne pas les injecter telles quelles dans un projet à la Tôlerie mais plutôt fabriquer un pas de coté tous ensemble et imaginer une programmation spécifique à plusieurs. D’où la création d'une quatrième association, Non-breaking space, qui se compose des associations Artistes en Résidence, In Extenso et Les Ateliers. Effectivement, ces trois structures mettent à disposition leurs ressources et outils pour le projet mené à la Tôlerie.
SL : Quand vous avez investi l’espace en 2017, comment est venue l’idée de le mettre à nu ? L’espace est immense mais il n’y a pas de cimaises, pas de parcours d’exposition. Il se donne d’emblée.
NBSP : On rentrait dans un lieu qui avait déjà une histoire : le garage, puis l’espace d’art municipal depuis 2003. On est passés par plein de phases. Au début on avait imaginé un projet où l’on cloisonnait le lieu avec une boîte au milieu qui faisait galerie ; on voulait mettre des containers… Petit à petit on a simplifié nos idées. C’est un espace qu’on aime et on avait envie de le voir et de le donner à voir. Tout s’est dénoué un peu en même temps, avec des réflexions croisées autour de l’espace lui-même et de l’association. Le nom que l’on a choisi pour l’association allait aussi dans le sens de cette idée d’entrer et de voir l’espace d’un seul tenant, sans le compartimenter. Non-breaking space, sous sa forme abrégée  , est une balise html qui définit un espace insécable. C'est l'espace qui, intercalé entre deux mots, leur permet de rester ensemble, sur la même ligne.
SL : Si l’espace est insécable, vous avez au contraire construit votre projet en rubriques ; quelles sont-elles ?
NBSP : Nous éditons un journal trois fois par an, qui est autant un objet autonome qu’un outil de médiation. Il augmente la programmation dans l’espace et a été déterminant pour structurer le projet. On est nombreux et c'est peut-être lui qui nous permet d'harmoniser cette polyphonie des regards et des propositions. On s’est dit qu’il fallait que l’on puisse fabriquer des récurrences, des rendez-vous réguliers. Les jours de pleine lune – nos temps de vernissage – nous ont ainsi offert un repère cyclique et autonome.
Les rubriques, inhérentes au journal, ont aussi participé à cette grille. On s’est demandés comment elles pouvaient opérer dans l’espace et de quelle nature elles pourraient être. Une des premières, ça a été la rubrique diaporama, qui se déploie dans le temps. On cherchait à faire apparaître de manière singulière l’angle sériel d’un travail artistique. Il y a une autre rubrique réservée aux peintres, qui se recouvrent les uns les autres. La rubrique teaser se fait l’écho d’un projet, comme un coup de projecteur souvent porté sur une autre activité associative. Au printemps, avec le Papers Day on a voulu rassembler différentes initiatives éditoriales. On a aussi travaillé avec Concern, la Salle de bain ou Grand Lux. Avec Julie Portier et Pierre-Olivier Arnaud, nous avons réfléchi à comment créer un lien avec la Salle de bain, à Lyon. L’exposition de Florence Jung nous a donné l’occasion de lui proposer d’investir le journal. Elle l'a envisagé comme un espace à part entière qui lui a permis une extension de son projet et y a diffusé des petites annonces en lien avec son exposition.
On s’est aussi demandé comment convoquer des choses en dehors du champ de l’art. Est alors arrivée la rubrique emprunt. On emprunte des choses qui viennent un peu comme des objets de curiosité au sein de la Tôlerie. Elles arrivent comme des histoires à raconter. Le journal contient les témoignages des préteurs (cordonnier, chercheur au CNRS, botaniste, cheminot…). Une fois dans l’espace, le concept de ready made rend la chose ambiguë. Quand on découvre les chaussures empruntées aux cordonniers, on peut les voir comme objets d’art alors qu’en réalité ce n’est pas comme ça qu’elles arrivent ni comme ça forcément qu’elles repartent.
SL : Elles posent la question de l’objet d’art et obligent le spectateur à aiguiser son regard.
NBSP : Les questions qui se posent en permanence sont : comment décaler nos habitudes ? Comment déplacer ce que peut être une exposition ? Comment donner rendez-vous ?
SL : Tous les aspects ont effectivement été investis : par exemple, il y a Sharif, un personnage fictif qui prend la parole à chaque pleine lune, comme un directeur de structure le ferait sauf que c’est un acteur qui lit ce que vous lui avait écrit collectivement ; il y a dans l’espace le bureau de Marie L’Hours, coordinatrice et médiatrice, qui a été pensé par Olivier Vadrot, ou les emprunts qui viennent poser la question de ce que l’on regarde. On doute finalement de tous les statuts de ce qui est présenté.
NBSP : Oui, à commencer par l'éclairage, le sol, et les murs qui vont arriver. Les 3 saisons Lumière ! en 2017, sol en 2018 et murs en 2019 découpent le temps d’expérimentation du lieu en trois segments reliés. Penser l’espace permet de réfléchir à ce qui le compose. C’est comme ça que les saisons sont arrivées. Ce qui nous intéresse là-dedans c’est le double statut ; à la fois une œuvre mais aussi quelque chose d’utilitaire. À la fois un discours, qui remplit sa fonction de discours qui inaugure un temps de vernissage et en même temps, il est un peu biaisé. La question se posait pour les jours de pleine lune : comment penser l’accueil du public ? Comment rendre visible l’association avant ses membres, sans pour autant faire l’économie de l’identification d’un humain et de cette présentation que l’on voulait chaleureuse ? De là est venue l’idée de « l’acteur du projet », Sharif, qui vient personnifier, incarner l'association. Bon, ça amène aussi du flou !
SL : Il s’agit moins d'une médiation dans le sens traditionnel du terme.
NBSP : C’est vrai qu’en termes de médiation, les jours de pleine lune, on est dans un jeu avec la forme. Le journal est aussi pensé comme un outil de médiation. On est très concernés par cette question et en même temps on veut investir les formes et les statuts de tout ça. Parfois c’est ambigu, c’est moins direct qu’une médiation plus classique, moins immédiat. En même temps les éléments sont là quand même. Il y a une dimension expérimentale. On essaie aussi de laisser une place à l’expérience individuelle. Parfois, on s’est aperçus que le public prenait le relais. Evidemment, il y a des choses qui nous échappent, entre l’écriture du projet, le récit et les imprévus. Il peut y avoir de la déperdition mais on essaie de toujours maintenir les liens. La dimension fictionnelle du projet nous aide à nous relever du réel. C’est sans arrêt un point de bascule.
SL : Vous poussez le vice à inviter des commissaires d’exposition et critiques (Mathilde Villeneuve, Karim Ghaddab, Mathieu Copeland, Marion Delage De Luget), à faire des visites guidées à l’aveugle !
NBSP : Oui ! C’est l’expérience qui prime. Les membres impliqués dans Non-breaking space ne se disent pas forcément commissaires, Marie n’a pas de formation de médiation, mais elle en a une expérience, Sharif est complètement déplacé en tant qu’acteur, projeté hors de ses temporalités de travail habituelles ; on le met toujours face à une urgence-limite qui est la nôtre… On est tous à la bordure, jamais dans nos habitudes. On doit réajuster en permanence. Il n’y a pas de stabilité. Heureusement que le projet est très écrit, c’est ce qui nous permet d'évoluer constamment à l’intérieur de ça, en essayant de ne pas perdre le fil. Les commissaires invités pour les visites guidées acceptent eux aussi une règle du jeu qui déplace un peu leur pratique.
SL : Il y a une grande confiance dans le spectateur. Vous lui faites une multitude de propositions ; si on lit le journal on a quand même des clés. Les œuvres y sont explicitées, Sharif reprend souvent les éléments du journal et Marie fait aussi ce travail quand elle accueille les visiteurs. Mais vous lui faites confiance ; il n’y a pas de cartel, pas de feuille de salle.
NBSP : C’est vrai qu’on lui fait confiance, les éléments sont là, à disposition, pour celui ou celle qui fait la démarche de les prendre. Sur place, Marie est toujours présente et porte la médiation sur l'ensemble des temps d’ouverture au public. Elle sait voir si la personne veut être seule ou accompagnée pendant sa visite. C’est libre.
SL : Vos expositions ne répondent pas à une thématique ou à une question. Vous ne faites pas de recherches sur un sujet précis pour inviter les artistes en fonction et ne donnez pas de titre à vos différentes occurrences. Les choses se construisent par affinités, par invitations et rapprochements. Bien sûr, il y a quand même les saisons Lumière !, Sol, Murs, mais vous invitez plutôt les artistes à répondre en fonction du lieu et du contexte.
NBSP : On est partis du lieu. C'est le sujet. On a fabriqué un concept sur trois ans avec un programme qui nous permet de réfléchir à partir d'un canevas. Ça nous permet de réagir en fonction du programme qu’on a mis en place, de penser avec quelque chose qu’on a écrit tous ensemble. Sans ça, ce serait plus complexe. À l’intérieur de ce programme, il y a des paradoxes, on doit réajuster, on est collés à l’espace et en même temps, il y a plein de choses qui se déplacent en permanence.
SL : La carte blanche à Jan Kopp de la récente pleine lune (23 novembre) déroge un peu à la grille habituelle par exemple.
NBSP : Il y a aussi toute la dimension empirique. La première carte blanche qu’on a expérimentée, c’était avec Fabrice Gellis. Il se trouve qu’au départ on ne l’avait pas invité pour une carte blanche, ça s’est transformé. C'est devenu cohérent au contact de son travail ; lui laisser une marge de manœuvre supplémentaire, lui donner la possibilité d'inviter à son tour et le laisser piloter la soirée de la pleine lune toute entière. Son travail s'y prêtait. On trouve intéressant qu’à partir d’un artiste tout un programme se constitue et se ramifie à partir de questions qui l’intéressent lui. Pour Jan Kopp, la carte blanche s'est déplacée. Il a décidé de répondre à l'invitation avec son collectif Suspended spaces, pour partager à la Tôlerie une expérience particulière vécue cet été en Amazonie. Ça convoque beaucoup de choses qui nous échappent, des expériences. Les cartes blanches permettent aussi aux artistes de se saisir des rubriques, dont certaines sont volontairement laissées libres pour qu’ils puissent s'emparer de ces endroits-là – d’habitude pensés par l’association.
SL : Vous êtes pour la plupart artistes et l’expérience vous engage pour trois ans. Comment penser le travail en commun, sans hiérarchie ? Qu’est ce que ce format spécifique produit ?
NBSP : On n’est pas tous artistes. Certains sont plus habitués à la gestion d'un lieu d'un point de vue de commissaire ou de programmateur. Disons que les expériences personnelles de tous les membres de l'association servent sûrement de repères dans notre manière d'aborder les choses. On essaie de ne pas perdre de vue que notre disponibilité et l’accueil des artistes sont souvent nécessaires pour qu’ils puissent aller le plus loin possible. Les questions plus structurelles y participent tout autant et sont interdépendantes de leur confort de travail.
Nos réunions sont hebdomadaires et réunissent autant que possible l'ensemble des membres bénévoles. Les décisions se prennent ensemble. Cela prend plus de temps mais fonctionne grâce à une volonté de partager nos compétences et de croiser nos regards. La programmation se construit à partir des propositions des membres et de leurs réseaux, qu'on cherche à élargir. On invite parfois des artistes qu’on connaît, parfois qu’on ne connaît pas personnellement mais dont on a toujours envie de découvrir le travail de plus près. Et puis, il y a les appels à projets des trois saisons. Là, ça inverse un peu les choses. Cela permet de fabriquer la surprise.
SL : Je me demandais comment les artistes réagissent quand ils réalisent que leur travail sera nécessairement lu en interaction avec tous les autres ?
NBSP : Ils sont préparés. Quand on les invite on ne peut pas faire l’économie de l’historique et du contexte. Un échange s’instaure en amont pour leur raconter le projet et ses particularités. On essaie d’être très précis car ce sont toujours des invitations spécifiques. Il y a aussi le fait que la Tôlerie reste ouverte. L’artiste au travail est donné à voir. Quand on dit espace insécable et d’un seul tenant, il s’agit également d’assumer une certaine franchise de cet espace au travail. On ne ferme pas sur les temps de montage, ni sur les temps de réunion. C’est une donnée importante pour les artistes : ils ne seront pas dans une intimité de travail, ils vont partager aussi tout ça. Jusqu’à présent ça a plutôt bien marché, certains se rencontrent vraiment, partagent parfois le même logement, il y a une dimension d’échange, de rencontre, de partage des méthodes de travail, cela participe d’un tout.
SL : Est-ce qu’il y a eu une rencontre mémorable entre un peintre, des objets empruntés, une installation, une performance ?
NBSP : Il y en a eu plein ! L’ouverture a déjà marqué quelque chose. On avait invité Élisa Pône à venir souligner l’espace par une action pyrotechnique. C’était une combustion hyper lente, presque déceptive, jusqu’à une espèce de truc épiphanique où tout s’est déployé. C’était tout sauf un feu d’artifice et ça a marqué un tempo un peu particulier. Ensuite l’orchestre d’Auvergne a joué des ouvertures symphoniques, c’était tout autre chose. Pour la deuxième pleine lune, on a invité Volmir Cordeiro, c’était hyper fort, il a travaillé avec le percussionniste Washington Tìmbo, portes grandes ouvertes et musique à fond. Nous aussi on s’est fait surprendre là-dedans. On voyait un danseur activer l’espace, à tel point qu’on pouvait se dire à un moment donné : il y a un corps qui est en train de révéler l’espace. Le gamelan balinais de l’ambassade d’Indonésie (Puspawarna) c’était formidable, l’instrument avait une sorte d’aura sculpturale. C’était aussi paysager ; tout à coup la lune est entrée dans le champ pendant qu’ils jouaient. Il y a eu aussi Dector et Dupuy. Ils ont travaillé à une visite guidée autour de la Tôlerie et ont rencontré les gens du quartier. Pour leur recherche, ils avaient demandé l’aide d’une guide du patrimoine, mais le quartier du Bien Assis n’est pas inscrit dans un parcours établi, c’est un quartier entre deux zones et peu touristique. La guide de l’office du tourisme a accepté d’improviser une visite. Le jour J, la guide a suivi la visite des artistes. Les rôles s’étaient inversés !
SL : On trouve une forme de déhiérarchisation ; vous apprenez avec les projets, les artistes apprennent à la guide, la musique a des qualités sculpturales quand ce n’est pas picturales – je pense à la performance de Julie Vayssière, Paint song, où elle a sélectionné des chansons qui parlent de peinture, et qu’elle a fait jouer par des musiciens de Clermont, Damien Chauvet, François Doreau et Frédéric Girard (TACT) –, les peintures, elles, se recouvrent et disparaissent, les objets empruntés interrogent le statut des œuvres présentes, les œuvres sortent… Le white cube est une idéologie qui est ici mise en branle. Le format est explosé tout le temps. Je me demandais, est-ce que ça a changé quelque chose de votre travail à vous, personnellement ?
NBSP : Oui, la dimension collective, c’est tellement fort. Ça nous bouscule tous car on ne réfléchit pas depuis nos pratiques personnelles, cela déplace nos manières de penser.
SL : Au CAC Brétigny, lorsque Pierre Bal-Blanc était directeur, il avait créé le « Projet Phalanstère ». C’était un programme architectural qui se déployait à travers une série d’œuvres développées spécifiquement pour le site et excédant la durée de leur exposition temporaire. Elles se destinaient à favoriser le développement de l’espace de création et d’expérimentation. Ici, à part les pièces de Veit Stratmann pour la lumière et Miguel Angel Molina pour le sol, certaines pièces restent-elles tout le long, comme les mauvaises herbes en bronze de Tony Matelli, qui semblent avoir poussé là entre le sol et le mur ?
NBSP : Toutes les pièces ont des temporalités différentes. Il y a la guérite de Marie, conçue par Olivier Vadrot, qui sera là jusqu'au bout. Les œuvres de Tony Matelli seront là jusqu'à fin décembre. Il y a les traces des œuvres précédentes un peu partout : Élisa Pône sur la façade, les chewing-gums d’Anne-Lise Le Gac qui se décomposent petit à petit, la porte découpée, la fuite au plafond et le cordage de Fabrice Gellis, les trous qui ont servi à la fixation de l’architecture de bambou et de bronze de Christophe Meier et Nicolas Pecoraro, le crochet… Le sol marque aussi, il y a un fantôme du cercle de Bastien Mignot, et le rouge réapparaît. Et puis là, sur le mur, une ligne rouge qui doit correspondre à l'intervention de Christophe Cuzin qui date d’avant qu’on soit là, et les fantômes des cimaises qu’on a enlevées…
SL : Dans les journaux, il y a toujours des photographies des événements antérieurs, un travail rétrospectif très agréable pour le lecteur qui peut avoir une idée de ce qu’il a raté ou se remémorer un moment passé ensemble. Aussi, vous envisagez de passer la toile où tous les peintres sont intervenus aux rayons X. Je me demandais si vous alliez faire de même pour toute la Tôlerie ? Allez-vous faire un travail rétrospectif qui rappellera l’intégralité du projet quand celui-ci sera terminé ?
NBSP : On est en train d’en discuter et les questions ne sont pas réglées. Il y a plein de choses qui ont été évoquées, c’est en cours, on ne peut pas répondre pour l’instant. Tout ce qui a été mis en œuvre là, ces méthodes de travail... Est-ce qu'il sera nécessaire d'en témoigner au-delà des trois saisons Lumière!, Sol, Murs ? Que deviendra la Tôlerie ?   ? On est au début de ces réflexions.